Aurélie Méneret est neurologue, docteur en médecine de l’université Paris Descartes (Paris V) depuis 2012 et docteur en neurosciences de l’université Pierre et Marie Curie (Paris VI) depuis 2015. Depuis juillet 2018, elle est praticien hospitalier dans le département de neurologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, où elle est responsable d’une salle d’hospitalisation et a une activité de consultation spécialisée dans les pathologies du mouvement. Suite à sa formation médicale et neurologique au sein des hôpitaux de l’assistance publique – hôpitaux de Paris lors de son internat, elle a suivi une formation scientifique. Elle a fait un master 2 puis une thèse de sciences portant sur les mouvements miroirs congénitaux et les dyskinésies paroxystiques sous la direction du Pr Flamand-Roze à l’institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM). Elle a notamment pu mettre en évidence que les mutations du gène codant pour la nétrine-1, une protéine très étudiée puisque faisant l’objet d’un millier de publications, sont à l’origine de mouvements miroirs congénitaux. Elle a également fait un post-doctorat portant sur les aspects génétiques de la dystonie dans l’équipe du Pr Laurie Ozelius au Mount Sinai School of Medicine à New York entre 2012 et 2014. Elle a publié plus de 40 articles dans des revues internationales avec comité de lecture, sur ces pathologies mais également sur d’autres maladies neurologiques comme la maladie de Whipple, l’ataxie télangiectasie ou la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Elle a fait des présentations dans des congrès nationaux comme les Journées sur la pathologie du mouvement de la SOFMA/SFN (Société Française des Mouvements Anormaux et Société Française de Neurologie) et a présenté à trois reprises au congrès international de la Movement Disorders Society. Enfin, elle a participé comme enseignante à des cours à la faculté de médecine, à l’enseignement de la neurologie aux élèves sages-femmes, à l’enseignement sur la maladie de Parkinson pour les professionnels de l’hospitalisation à domicile et au diplôme inter-universitaire de mouvements anormaux. Enfin, avec le Pr Flamand-Roze, elle participe depuis sa création en 2014 au programme « The Move » d’enseignement de la sémiologie neurologique par le mime, qui permet aux étudiants de mieux comprendre et apprendre les maladies neurologiques.